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Date de création : 04.10.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2016
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Quand le paysage politique change de vitesse

Publié le 14/04/2013 à 14:55 par cheikhali Tags : centerblog monde homme article background création message nature paysage
Quand le paysage politique change de vitesse

Quand le paysage politique change à la vitesse de la lumière

 

 

Ces derniers mois les partis politiques, créés, dépassent le nombre d’élus à la représentation nationale. Il suffit d’imaginer un sigle, se présenter à la conférence d’un mouvement, d’une mouvance en création, pouvoir signer le bas d’un communiqué commun ou d’une déclaration conjointe et le tour est joué.



Entre la mouvance et le mouvement qui se réclament de la majorité présidentielle, on rivalise par le nombre de partis signataires des communiqués, qu’importe si ces partis existent réellement, il suffit qu’une figure connu s’en réclame.

Le message du président qui refusait tout bouleversement ou changement radical avant d’atteindre le cap de l’Ippte, est bien compris. Une fois l’étape passée, la perspective d’un remaniement ministériel a activé le monde politique, accéléré les fusions et les alliances contre nature, au point de modifier le paysage politique à la vitesse de la lumière. Issu des rangs d’un parti d’opposition, farouche aux pouvoir, Hamada Madi Bolero nommé au poste politique le plus élevé de la République, fait bouger les lignes. Les radicalisations s’estompent, le doute s’installe dans les rangs du pouvoir sur la certitude de ne garder le pouvoir qu’aux dirigeants de la mouvance sambiste comme l’espoir renait au sein de l’opposition d’accéder à des postes de responsabilités ministériels jusqu’aux directions des sociétés d’Etat.

Les partis politiques, qui se sont forgés dans les grandes batailles politiques, qui se sont présentés à des élections nationales, régionales ou communales, acceptent de s’aligner sur des communiqués évasifs avec des groupes qui n’ont d’existence réelle ou légale, que dans les listes des communiqués politiques. Ils décrédibilisent sans s’en rendre compte leurs formations et empêchent une lisibilité des rapports de forces en présence.



Des partis historiques, comme le Fd ou l’Udzima, des partis nouveaux mais aguerris dans les combats électoraux, comme la Crc, le Ridja, le Pec, le Mouroi… tiennent des conférences sur des sujet de grande importance, en compagnie et sur le même pied d’égalité, avec des partis sans aucune envergure ni influence politique ou électorale. Mouzawoir Abdallah, célèbre homme politique, définissait ces moments d’effervescence politique de “Msetro” (bouillabaisse).



Selon Benjamin Constant, le parti est une “réunion d’hommes qui professent la même doctrine politique”, comme il est aussi perçu comme une “forme politique, structure d’organisation de la démocratie”. La constitution comorienne formalise ainsi les partis dans son article 6 en déclarant que “les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage, ainsi qu’à la formation civique et politique du peuple. Ils se forment et exercent librement leur activité, conformément à la loi de l’Union. Ils doivent respecter l’unité nationale, la souveraineté et l’intangibilité des frontières des Comores, telles qu’internationalement reconnues, ainsi que les principes de la démocratie“.



La plupart de ceux qui s’activent ces derniers mois concourent au partage et jamais à l’expression démocratique. Le Mouvement pour la majorité présidentielle (Mmp), constitué, vient d’élire au sein du Conseil national du mouvement, son bureau en choisissant comme président Ben Massounnd, ancien vice-président de l’Union. Fahmi Said Ibrahim, leader du parti Pec, justifie la participation de son parti autour d’ “une plateforme politique qui fédère les formations qui se reconnaissent de la majorité présidentielle.“

Houmed Msaidié, chef du parti d’opposition, la Crc, trouve “pathétique“, des partis qui se réclament de la mouvance présidentielle, alors que le président n’en a “cure“. Il avait espérer que le président Ikililou allait appliquer “une politique volontariste“, mais pense qu’il “a très vite abdiqué sur les affaires de la justice“. Msaidié estime qu’avec “autant d’argent“, issu de la citoyenneté économique, par exemple, le pouvoir aurait pu au moins “urbaniser la ville de Moroni“.

Toujours est-il que le changement tant attendu, source de tout ce remue-ménage, tarde à venir et le rééquilibrage des forces en présence dans le partage des postes, demeure une équation difficile à résoudre pour le Raïs, tant le monde à satisfaire est pléthorique. La plupart des partis proches du président Sambi, qui étaient à l’origine de la première conférence de la constitution du groupement de la majorité de la mouvance présidentielle tirent la conséquence du statuquo et de l’isolement dont ils se disent victimes.

La démission d’Ahmed Barwane au poste de conseiller du président a annoncé la rupture et le repositionnement de certains partis qui se reconnaissent très proche de l’héritage de l’ancien président. Il y a deux semaines, le président Ikililou a été qualifié par ces partis comme le président qui a su redonner au pays “sa crédibilité internationale“. Comme quoi le paysage politique change à la vitesse de la lumière, les idéologies aussi….



Ahmed Ali Amir