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Dernière mise à jour : 22.09.2016
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En attendant la nécessaire et obligatoire réhabilitation

Publié le 01/03/2013 à 17:46 par cheikhali Tags : monde homme background france 2010 femmes voyage afrique
En attendant la nécessaire et obligatoire réhabilitation

Le 2 novembre 2012, ce qui tient lieu de Justice aux Comores, par le biais de la Cour d’Assises de Moroni, a arrêté ses persécutions et son acharnement sur le Général Salimou Mohamed Amiri. Le risible «contrôle judiciaire surveillé», un concept inconnu du Droit mais forgé par le juge Rachadi Mchangama, influencé par le Soviétique Lavrenti Beria, a pris fin, et le Général a pu regagner son foyer et les siens, sur ses terres de Dzahadjou, Hambou (Grande-Comore). L’événement fut salué comme une victoire du Droit et de la Justice. Il y a du vrai dans cette affirmation, mais pas toute la vérité car toute la Justice n’a pas été rendue à Salimou Mohamed Amiri. Voilà un officier intègre dont on a voulu jeter le nom en pâture à l’opinion publique pour l’assassinat du Lieutenant-colonel Ayouba Combo, le 13 juin 2010, en pleine tempête politique, quand Sambi s’accrochait à la présidence, alors que de l’avis même d’une Cour constitutionnelle aux ordres, son mandat avait pris fin le 26 mai 2010.


Dans une précipitation fort suspecte, contre toute logique, le régime politique de Sambi avait voulu faire de Salimou Mohamed Amiri le parfait bouc émissaire dans cette douloureuse affaire d’assassinat. Alors que tout laissait apparaître, de façon claire, l’innocence du Général, on s’acharna contre ce dernier, et on le dépouilla de tout ce qui avait fait de lui l’officier le plus gradé de l’Armée comorienne, le seule Général de cette Armée, le seul officier comorien dont la promotion fut réclamée et obtenue par un peuple qui lui reconnaissait le mérite d’avoir réussi, avec l’aide des troupes africaines, à mettre fin au régime dictatorial de Mohamed Bacar à Anjouan, une île qui était sous la coupe des séparatistes depuis février 1997.


Le 2 novembre 2012, on a reconnu l’innocence du Général, mais on ne lui a rendu ni son grade, ni son commandement de l’Armée, toutes choses qu’on s’était empressé de lui retirer, à un moment où son étoile brillait de mille feux sur le firmament comorien, à un moment où son étoile faisait de l’ombre à celle d’un Sambi subitement devenu jaloux de cet officier pondéré, honnête et compétent. Aujourd’hui, pour que tout le monde se réjouisse, il faut deux choses essentielles: d’une part, le Général Salimou Mohamed Amiri doit être indemnisé, réhabilité, réintégré dans son rang d’officier et dans sa fonction de chef d’état-major de l’Armée comorienne, et d’autre part, comme Sambi, dans un élan de désespoir légitime et de frustration sincère, dit connaître tout sur l’assassinat de Combo Ayouba, il faudra que la Justice passe et que l’assassin de Combo Ayouba soit déféré en Justice et jeté en prison.

Mais, pour un homme intègre injustement placé en «contrôle judiciaire surveillé», on ne pouvait ne pas célébrer la libération. Aujourd’hui qu’il est libre de ses mouvements, il a fait un voyage de remerciement en France, où de nombreuses voix et consciences avaient pris fait et cause pour l’innocent qu’il est. Et, ce voyage qu’on aurait pu placer sous le signe du recueillement tant l’émotion qui l’entoure est grande, a été une réussite totale. C’est une réussite totale qui s’analyse à l’aune de la ferveur et de la mobilisation des Comoriens non pas de Marseille, ville mythique pour les Comoriens, mais à Marseille, où vivent plus de Comoriens qu’à Moroni, capitale des Comores. En même temps, le choix de Marseille n’est pas fortuit, tant s’en faut, puisque, même si partout en France les Comoriens étaient mobilisés en faveur du Général, il y avait un plus à Marseille, là où se manifestent cette «tropicalité» et cet «envoûtement» savamment mis en exergue par le Général lors de son discours ce samedi 23 février 2013.

Les Comoriens à Marseille et non les Comoriens de Marseille car, de partout en France, partirent des délégations qui devaient apporter des salutations fraternelles au Général. En même temps, n’oublions pas que l’entregent des Comoriens de Marseille avait permis de mobiliser des voix et des consciences dans cette ville et dans sa région, et que des personnalités françaises qui y comptent avaient manifesté leur volonté de voir le Général être jugé selon les normes en vigueur dans les pays judiciairement développés.

Naturellement, au cours de la grande manifestation organisée aux Docks Sud de Marseille, on y va vu des personnalités françaises. Et, ce qui a été remarquable au cours de cette journée non moins remarquable, ça été la tonalité des discours prononcés par Mohamed Chafioun Mohamed, Saïd Mzé Dafiné et le Général Salimou Mohamed Amiri. Dans ce qu’il est convenu d’appeler «Affaire Salimou», Mohamed Chafioun Mohamed et Saïd Mzé Dafiné ont incarné à merveille le rôle qu’Émile Zola avait lors de l’affaire Dreyfus. Mohamed Chafioun Mohamed est Président du Comité de Soutien au Général Salimou Mohamed Amiri et n’a pas ménagé ses efforts pour qu’éclate la vérité. Il agaçait prodigieusement ceux qui voulaient crucifier le Général sur l’autel du mensonge et de la manipulation.

Ce qui est remarquable dans le discours des trois personnalités, c’est la tonalité humaine et humaniste, la valorisation des droits de l’Homme en tant qu’exigence universelle, le rappel du rôle de la Justice dans un pays qui se veut un État de Droit et une démocratie, mais aussi l’évacuation de toute forme de haine et de vengeance. L’humanité a été défendue de manière éclatante.

Par ailleurs, s’il est établi que les Comoriens de France n’ont rien à prouver en matière de mobilisation pour les grandes causes, il faut tout de même reconnaître qu’à Marseille, ce samedi 23 février 2013, la mobilisation populaire était paroxysmique, voire messianique. L’esprit de sacrifice cher aux Comoriens a été manifeste. D’ailleurs, par anticipation, une certaine vox populiattribue déjà au Général des velléités politiques, et pour tout dire, des ambitions présidentielles, face aux 17 candidats grands-comoriens plus ou moins déclarés, et à un moment où le Mahorais Hakime Ali Saïd, le Comité pour un Mahorais Président de l’Union des Comores et Madame Sandati Abdou, Présidente des Femmes Leaders de Mayotte, réclament la présidence de l’Union des Comores pour Mayotte en 2016, plongeant dans le désarroi tous ceux qui se voient déjà Président des Comores dans l’après-midi du 26 mai 2016, et leurs femmes occupant le rôle de Première Dame. Allons bon.


En réalité, le Général Salimou Mohamed Amiri est un officier bien différent de ces officiers qui sont à l’origine de la «peste kaki» en Afrique, de ce mal bien africain, l’irruption sanglante des militaires africains sur la scène politique, mal que Philippe Leymarie qualifie de «caprices meurtriers de brutes galonnées» (Philippe Leymarie: Du «pacte colonial» au choc des ingérences, in Afrique des malédictions, espoirs des Africains (Dossier), Le Monde diplomatique, Paris, mai 1993, pp. 14-15.). Autrement dit, le Général n’a pas encore fait état d’ambitions politiciennes et n’a jamais manifesté d’inclination pour le pouvoir politique.

C’est un militaire à l’ancienne, un militaire pétri de valeurs républicaines, un officier qui avait rejeté dédaigneusement les sollicitations de ceux qui lui demandaient de destituer Sambi au lendemain du 26 mai 2010 et de devenir Khalife à la place du Khalife.


À Marseille, le 23 février 2013, Saïd Mzé Dafiné, membre du Comité de Soutien, a eu ces mots émouvants, parlant de Salimou Mohamed Amiri: «Le chef d’état-major qu’il était, avec plus de 2.000 hommes sous son commandement, a accepté avec modestie et humilité de subir seul toute supplice et ainsi préserver la paix et la stabilité aux Comores. Dites-vous, Mesdames et Messieurs, que la grande partie de l’Armée n’attendait que son signal pour riposter et ainsi occasionner un bain de sang. Mais, patriote qu’il est, et fort de son sens du devoir, il n’a pas daigné le faire. On lui a tout enlevé: sa liberté, sa dignité, son poste, son salaire pendant plus de deux ans. Et grâce à la mobilisation de ce peuple des Comores qu’il a préservé, grâce à vous Mesdames et Messieurs, il est aujourd’hui parmi nous».

En plus, le 23 février 2013 fut placé sous le signe de la Justice pour les victimes de l’injustice aux Comores.

Par ARM  -www.lemohelien.com