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Elections au Comité Olympique Comorien: On ne fait pas du neuf avec du vieux.

Le Comité Olympique Comorien mérite mieux. Cette plus haute instance du sport national ne devrait pas être un sofa pour des dignitaires. Les sportifs comoriens ont le devoir de rêver ; ils ont de même le droit de voir leur rêve se réaliser. Longtemps le sport comorien est la risée de la nation, voire même de l’international, pour cause de dirigeants qui n’ont ni volonté ni ambition mais seulement le plaisir de gérer maladroitement des maigres moyens et de voyager à travers le monde sans rien du tout dans les bagages en retour.

Je continue à croire que le Comité Olympique National pourrait pallier les insuffisances du gouvernement comorien, puisque ce comité devrait disposer des ressources humaines, techniques et même financières, si celles-ci étaient évaluées, projetées et capitalisées.

Ce n’est pas en un seul homme qu’il fallait braquer le fusil. Le Comité étant un ensemble de membres. M. Farahane Mohamed est un sage qui met au mieux en œuvre ce qu’il sait et qui maîtrise bien ce qu’il fait ; seulement il n’est pas très ouvert par prudence à ce qu’il ne contrôle pas. C’est plutôt aux collaborateurs imbus qui sont sensés lui insuffler l’ouverture, les projets, la technologie, les Commissions, les activités, les formations, les installations … Mais non, ils étaient beaucoup plus mobilisés chacun pour des petits avantages personnels jusqu’à laisser le bateau en dérive à quai tout en voulant rallier l’autre rive. ‘’On ne scie pas la branche sur laquelle l’on s’est installé’’. Ce n’est guère un problème de personnes, il y a juste des mentalités communes à révolutionner. Et s’il se trouve que ce sont des personnes qu’il faut épingler, virons-les toutes alors! Les présidents successifs du COSICn’ont pas su magnifier cette instance. Comment des responsables jouissant de leurs sens moral sont entrain de soutenir M. Ibrahim Ben Ali, qui a été pendant au moins deux longs mandats de plus de 10 ans Président du COSIC dont M. Farahane n’était que l’humble Secrétaire Général ? Y a-t-il l’ombre de quelque chose à son image ? Comment plébisciter et vouloir faire redoubler dans ses fonctions monsieur le juge Djaffar Ahmed qui est le super Secrétaire Général du mandat en cours que M. Farahane est président pour la seule fois? Si Monsieur Farahane est indélicat, ces deux derniers autres devraient être par alliance dans le même lot. Que chacun d’eux assume et paye pour son propre passif.

Il apparaît alors que les jeux sont faussés à l’avance par ceux-là même qui se posent en faiseurs de roi pour juste être des princes. Ils continuent à mettre toujours à l’avant l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. Dans ce jeu là, ce sont les sportifs en particulier et le peuple comorien en général qui sont les grands perdants. Et quand les dés sont pipés il n’y a pas de chance de gain possible aux honnêtes joueurs. De ces faits, je ne suis pas candidat en ce décembre 2012 au poste de président du Comité National Olympique – COSIC. Je mesure la déconvenue des fédérations qui soutenaient ma vision, étant donné que je prône l’adhésion à des idées, à des projets mais pas de l’adoration pure et simple à des personnes. Je leur demanderai de persévérer dans l’engagement au changement. Il y a toujours de la place dans ce mouvement pour les progressistes. Soyez patients comme je le suis. Nous avons encore 4 ans pour se préparer ensemble et pendant ce temps nous ne les laisserons pas faire comme ils ont l’habitude de faire. Ils auront des comptes à rendre, si ce n’est un nombre d’heures de vol à comptabiliser. Aux Fédérations sportives comoriennes ; n’élisez pas ces pigeons voyageurs !

Saïd MZE DAFINE

Président du Tennis Club de Moroni

Ancien Président de la Fédération Comorienne de Boxe

Ancien Directeur Général de l’INJS